Le Hanshi prend place sur la ligne centrale, dos au Kamiza, les Kyoshi prennent place sur le côté du Kamiza, les Renshi prennent place sur le côté du Shimoza et les deux regardent en direction de la ligne centrale. Les Shushi prennent place face au Kamiza, les Monshi et les Kenshi prennent place face au Shimoza. Viennent ensuite les Dan, les grades (Kyu) et les néophytes (Mukyu) qui sont tournés vers le Shinza et saluent celui-ci.
Senseï = Professeur Sen = devant, Seï être) donc quand un Hanshi est là c'est forcément lui l'enseignant.
Quand il est l'invité d'un dojo, il peut honorer l'enseignant (qui n'est pas Hanshi, naturellement ou ils se mettent cote à cote) en le priant de se mettre à sa droite et derrière lui.
Normalement PERSONNE ne se place sur la même ligne qu’un Hanshi, sauf s’il en a été dument prié, puisque le Hanshi symbolise ET la connaissance ET la tradition, donc l’essence de l’école. Dans ce cas on se place TOUJOURS légèrement en retrait..
La personne ainsi honorée se place donc derrière et à droite du Hanshi ( à 1, 5 ... 2m) et tournée à 45° vers lui pour "Hanshi ni reï". Il se retournera ensuite vers les Mudansha pour "Senseï ni reï"
C'est au Maître des cérémonies ( le Sempaï le plus ancien) de donner TOUS les commandements. Il lui revient aussi à placer les nouveaux ou les gens extérieurs ou visiteurs de l’école et de leur expliquer ce qu’ils ont à faire.
Il annonce "Seïza" quand tout le monde est en place.
Le Senseï ( Hanshi, Kyoshi .... ou Senseï) annonce seulement "Mokuso et Mokuso Yame"
Les Sempaï ( Ceintures noires) sont sur la Droite du Dojo par ordre de grade en plusieurs rangées si nécessaire. Tournés à l'origine vers le Kamiza. Puis après "Senseï ni reï", pivotent à 90° face au Shimoza. Ils saluent bien évidemment à tout ce qui précède puis à " Sempaï ni rei". Ils ne saluent pas à "Otagani reï"
Les "Mudansha" (kyu)sont face au Kamiza. et saluent à chaque fois. Après "Sempaï ni reï" la moitié droite du cours se tourne vers la moitié gauche et réciproquement et ils se saluent à "Otagaï ni rei" puis reviennent face au Kamiza.
Ensuite le Hanshi (ou le Senseï) se relève seul. Puis le maître des cérémonies annonce « Kiritsu » on se redresse, pour le salut debout.
@ Budoka, dans les katas les saluts sont EXACTEMENT les mêmes partout. C'est la forme d'ouverture qui change, pas pareil.
@Victroudu 1- Ceinture marron 4e Kyu ça n'existe que dans ton imagination ou sur playstation...
2- A 4e Kyu ça m'étonnerait que tu connaisse tous les katas alors évite de débiter des anneries;
@Kireina, la prochaine fois je te montrerai les utilisations martiales du salut ....
@ Budoka, je rectifirai deux choses à ce que tu viens de dire :
Au Japon, il existe des écoles où on salue debout avec les mains devant ;: Aïkido, Takeda ryu;: Kyudo, certaines écoles de Ju Juitsu ... en fait pratiquement toutes les vieilles écoles où on porte un Hakama ...
Lors du salut le regard est différent suivant que l'on salue un adversaire, un partenaire ou son Senseï ou un haut gradé.
On regarde dans les yeux un partenaire ou un adversaire ( sécurité) et on baisse les yeux pour un haut gradé (confiance et respect).
Regarder dans les yeux, c'est défier, si tu défie un haut gradé tu prends sa technique en pleine poire, car tu n'aura même pas le temps de le voir bouger vu qu'il attaque sans appel..... ou au mieux on te prendra pour un gaijin barbare et sans culture.
Comme nous l’avons vu plus haut, le salut est la base de la relation en rituel. Il signifie que l’on accepte les règles, implicites ou explicites et que l’on manifeste son respect pour l’autre et pour ce qui pourra venir de lui. C’est l’acceptation mutuelle de l’échange, de la rencontre ( KUMITE a cette double acception : la rencontre -KUMI - des mains -TE - et la Technique de la Rencontre. En cela traduire Kumite par combat, assaut, est anormalement restrictif et même inexact. Faire Kumite, c’est utiliser les potentialités du partenaire pour s’améliorer en suivant le vieux dicton :
« Avec un partenaire utilise ses qualités et prend garde à ses défauts ; avec un adversaire utilise ses défauts et prend garde à ses qualités. »
Le salut peut être considéré comme l’alpha et l’oméga de la pratique au point que les Maîtres peuvent connaître le niveau d’un pratiquant rien qu’en le voyant saluer...